25 juillet, 2014

Propagande pour l'avortement au Salvador : toujours le mensonge

L'agit-prop en faveur de l'avortement légal est en marche au Salvador où des organisations féministes brandissent le cas de 17 femmes emprisonnées, disent-elles, pour avoir avorté – et encore, spontanément. Au début du mois une manifestation de cent femmes devant l'ambassade salvadorienne au Nicaragua a même eu lieu pour demander leur libération.

L'affaire court depuis le début de l'année et a déclenché, fin mai, une enquête de la part de l'organisme officiel de protection des droits humains du Salvador (PDDH) a qui le Groupement citoyen pour la dépénalisation de l'avortement thérapeutique, éthique et eugénésique avait remis le dossier de chacune des 17 femmes.

Elle reçoit un écho international avec la mobilisation d'Amnesty International qui a lancé une campagne pour la légalisation au Salvador sous l'intitulé « Mon corps, mes droits ».

Une journaliste salvadorienne a lancé une contre-attaque en publiant une tribune dans le média en ligne elsalvador.com sur la réalité de ces 17 cas : toutes les femmes incarcérées, condamnées à de lourdes peines de 30 ou 40 ans, l'ont été pour « homicide » et non avortement, assure Evangelina del Pilar de Sol.

Il s'est agi systématiquement d'infanticides sur des nouveau-nés, tués après leur naissance à terme : noyés, asphyxiés dans des sacs en plastique, frappés à coups de couteau ou frappés tout court. Ils ont été retrouvés dans des cartons, des sacs en plastique,  des fosses septiques, l'un a même été retrouvé avec ses entrailles mangés par des animaux. La journalistes qui l'affirme commente : « Ce sont des assassinats aggravés, pas des avortements ! »

Les manipulatrices de l'opinion font croire, ajoute l'article, que les femmes en question ont été condamnées pour des « avortements spontanés », des fausses couches donc dont elles ne porteraient aucune responsabilité. La manœuvre est d'autant plus grossière que la peine pour l'avortement est fixée, au Salvador, à 2 à 8 ans d'emprisonnement, alors que les « héroïnes » mises en avant dans cette campagne purgent des peines bien plus longues qui correspondent en effet à l'assassinat.

La journaliste interpelle les députés salvadoriens en se disant prête à apporter les preuves de ce qu'elle avance, se bornant dans sa tribune libre à donner rapidement le détail de quatre des dis-sept dossiers.

Les scènes ou autopsies décrites sont horrifiques, comme celle de ce nouveau-né mis au monde par Cinthia Marcela Rodriguez, chez qui ont été trouvé plusieurs plaies causées par un couteau et même une estafilade de 9 cm de profondeur dans le cou. L'état des poumons prouve qu'il a respiré à la naissance. C'est donc cela, un « avortement spontané », selon les féministes ?

Les hispanophones trouveront la suite de l'article ici.

Infocatolica note que ce que veulent les féministes n'est pas la libération de ces femmes, mais la dépénalisation de l'avortement.


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